Votre cher Léo se fait discret... mais il n'en reste pas moins aux aguets. Il a profité de loisirs forcés (on n'a plus 20 ans!) pour sonder la gent féminine sur ses préférences en matière de bas et collants. Et ceci, perfidement, sans vous en informer. La raison en est transparente : il s’agissait, sur de sonder la communauté des femmes sur des forums très généraux, en évitant de cibler l’enquête sur les amatrices de vrais bas que sont la plupart des lectrices régulières de ce blog, qui auraient « faussé » la réalité des chiffres. Et puis ces dernières avaient eu l’occasion de donner leur avis dans un précédent sondage, dévolu plus particulièrement au bas, les vrais, ceux dont nous souhaitons ardemment la revanche…
Image empruntée au site Nylon-Volupté...
Le tableau d’ensemble qui résulte de cette nouvelle prise de température est plutôt encourageant.
50 dames ou demoiselles ont pris la peine de répondre au sondage, se répartissant dans les classes d’âges suivantes :
15-20 : 13
20-25 : 11
25-35 : 11
35-50 : 9
50-65 : 5
65 et plus : 1
La bonne nouvelle, c’est que, sur ces 50 participantes, 21 (40%) déclarent porter des collants ou des bas au quotidien ou presque ; si on ajoute les 11 participantes en portant souvent (plusieurs fois par semaine), cela représente près de deux tiers de femmes qui confessent en porter régulièrement. Le solde se répartit entre 14 adeptes occasionnelles (quelques fois par mois), qui sont 14, celles qui en portent rarement (4), et une qui déclare n’en porter jamais.
Si on se penche sur le groupe des femmes qui portent bas et collants au quotidien, leur répartition par classe d’âges se décline comme suit :
15-20 : 1
20-25 : 4
25-35 : 4
35-50 : 7
50-65 : 4
65 et plus : 1
La pratique des bas et collants semble de toute évidence dénoter une certaine maturité…
A noter que presque toutes les adoptent tant pour le privé que pour le professionnel ; seules deux réponses témoignent d’un usage strictement professionnel.
Parmi les raisons qui poussent ces adeptes convaincues, le caractère spécifiquement féminin de ce vêtement arrive très largement en tête, suivi du plaisir personnel et de la confiance accrue en soi que génère le fait d’en porter.
Bas et/ou collants ? Les femmes qui déclarent ne porter que des collants sont, on s’en doute, majoritaires ; elles représentent environ un tiers d groupe ; leur emboîtent le pas celles qui disent porter un peu de tout (bas classiques, stay up et collants) selon les circonstances et l’humeur (un quart) ; les femmes uniquement en bas pèsent pour 20% dans la balance, dont 15% d’adeptes des bas classiques (avec porte-jarretelles) et 5% fidèles aux stay up ; enfin, 15% des participantes alternent stay up et collants mais ne portent jamais de bas classiques. Si on ajoute au 15% de femmes portant exclusivement des bas classiques (qui se recrutent essentiellement dans les tranches d’âges 35-50 et 50-65) celles, nombreuses, qui portent un peu de tout, le tableau n’est finalement pas si sombre pour les amateurs de jarretelles…
Les avantages trouvés aux collants sont surtout leur côté pratique, le fait qu’ils soient passe-partout, standard, et le large choix de modèles disponibles ; leur coût moindre est également relevé à plusieurs reprises.
Pour les bas classiques, les raisons d’en porter varient beaucoup plus d’une réponse à l’autre. Le côté « sexy » des bas est bien sûr relevé, mais l’élément récurrent est le confort (pas de gêne à l’entre-jambe, pas de risque de bas qui se font la malle comme avec les stay up !). Le raffinement des bas, ainsi que le fait que leur port induit une gestique différente, plus glamour, est également mentionné à plusieurs reprises par les plus jeunes représentantes de cette population.
Les raisons de porter plutôt des stay up sont variables : ils sont plus sexy que les collants, on éprouve du plaisir à se savoir en bas, ils sont plus « in » que les collants, ils sont plus faciles à trouver dans les grandes surfaces… sans oublier leu efficacité patente pour émoustiller un brin chéri…
Au sein des femmes qui portent des collants ou des stay up au quotidien, une sur cinq aimerait bien essayer les « vrais » bas mais n’ose pas franchir le pas, la plupart appartenant aux classes d’âges 20-25 et 25-35 ans. Voilà qui est réjouissant, pas vrai ? Notons que deux participantes y sont farouchement opposées, et qu’une des cadettes s’estime trop jeune pour le faire… Plus étonnant : l’opinion des porteuses régulières de bas et collants quant au retour des dessous rétros à la faveur de l’engouement actuel pour le glamour des années 50 : la plupart des sondées, toutes tranches d’âges confondues, trouvent les gaines rétros très classe, voire hyper sexy ; les critiques les plus virulentes (moche de chez moche, inconfortable, trop couvrant, régression par rapport au statut de la femme) proviennent essentiellement de participantes âgées de plus de 50 ans !
Du côté des femmes qui portent bas et collants souvent mais pas toujours (quelques fois par semaine), la répartition par tranches d’âges est un peu différente, révélant une population plus jeune (moins de 35 ans) :
15-20 : 3
20-25 : 4
25-35 : 2
35-50 : 1
Quasi toutes utilisent bas et collants tant en privé qu’au travail, une seule n’en fait qu’un usage professionnel (25-35 ans) ; une demoiselle (15-20 ans) avoue n’en porter qu’en privé.
Si aucune des représentantes de ce groupe ne déclare porter que des bas classiques, plusieurs portent tantôt ces derniers, tantôt des collants, tantôt des stay up. A l’exception d’une d’entre elles, e
lles portent toutes, peu ou prou, des collants, un tiers étant monomaniaques (que des collants, jamais de bas)..
Les raisons invoquées pour expliciter la préférence donnée aux collants recoupent quasiment celles mentionnées par les pratiquantes quotidiennes.
Les qualités relevées pour les bas sont un peu plus hédonistes que dans le groupe précédent : aspect sexy, sensualité, raffinement, auto-érotisation, effort sur soi-même pour se
« transcender »… Rappelons toutefois que les adeptes régu
lières, voire exclusives des bas « à l’ancienne » sont de toute évidence moins représentées dans ce groupe : la moitié d’entre elles n’envisagent en aucune manière de passer aux « vrais » bas, seules deux témoignages allant dans ce sens ; notons qu’une cadette (15-20 ans) invoque le fait que sa mère ne cautionnerait pas un tel choix.
Enfin, à la question de savoir comment elles ressentent les dessous plus structurés remis au à la mode par le burlesque, deux témoignages, dans la tranche d’âge 15-20 et 20-25, notent comme positif le fait de vouloir souligner sa silhouette et se donner du maintien à l’aide de ces dessous, un troisième déplorant leur côté trop couvrant (15-20 ans).
Les participantes qui portent des collants et des bas peu souvent (quelques fois par mois) sont 13, en majorité jeunes, voire très jeunes:
15-20 : 6
20-25 : 3
25-35 : 3
35-50 : 1
Deux de ces femmes déclarent ne les chausser que pour le travail. A une très large majorité, elles portent essentiellement des collants, quelques-unes seulement avouant alterner collants et stay up. Dans ce groupe, aucune n’adopte les bas classiques, dont le port demande probablement une pratique plus régulière. Cela ne signifie pas que ces femmes sont totalement opposées à l’idée de porter de « vrais » bas : quatre d’entre elles souhaiteraient les essayer mais n’osent pas. Un de celles-ci révèle que son mari l’y encourage, et deux jeunes femmes (15-20 ans) y renoncent : une s’estime trop jeune et l’autre signale que sa mère s’y opposerait. De manière inattendue, un intérêt existe chez quelques-unes de ces femmes (les mêmes qui se dis
ent intéressées par les bas) pour les dessous plus gainants, considérés comme hyper sexy et « classe ».
Enfin l’analyse des réponses des quatre participantes concédant ne porter bas et collants que très rarement révèle que la principale raison de ce désamour est dû au fait que ces femmes portent rarement, voire jamais de jupes, ou alors uniquement en été, jambes nues. Jeunes, voire très jeunes (entre 15 et 35 ans), elles apprécient le côté standard et pratique des collants, adoptant parfois aussi les stay up. Ces participantes ne sont pas pour autant totalement insensibles aux charmes des bas, l’une d’entre elle souhaitant essayer, mais trouvant cela encore un peu trop compliqué ; la même participante fait état de son admiration pour les dessous anciens, considérés comme très glamour…
Que déduire de ces chiffres et de ces considérations ? Pour ma part je retiens le nombre relativement important de participantes qui portent collants ou bas régulièrement, ainsi que l’intérêt patent de nombr
euses jeunes femmes pour les bas classiques, qu’elles portent plus ou moins régulièrement, ou souhaitent essayer. C’est une ouverture ! Il suffirait sans doute d’un peu d’encouragements pour que ces filles et ces femmes se lancent – et deviennent peut-être des adeptes convaincues des bas et des jolis dessous qui nous réunissent sur ce blog !